Le président Macky Sall s’est entretenu avec El Hadj Assane Seck, présentateur de l’émission Yoon wi, sur la Rfm. La première question touche directement son intention de briguer un troisième mandat. Il argue qu’il n’a pas formulé une telle prière au moment de faire son Oumra (petit pèlerinage) à la Mecque. Plus tard, il déclare : « J’en parlerai, je le répète encore, le moment venu, avec les membres de ma coalition (Benno Bokk Yaakaar). Et c’est dans pas longtemps Inchallah. Que ceux qui sont pressés sachent raison garder. Ils en parlent avant 2012. Que ceux qui veulent présenter leur candidature le fassent et me laissent travailler. Mon mandat prend fin le 02 avril 2024. Qu’ils soient des démocrates. L’essentiel est de continuer le travail qu’on m’a confié »
Le chef de l’Etat s’est aussi exprimé sur la démission annoncée d’Idrissa Seck, ce lundi, et des ministres membres de son parti. Pour lui, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a le « droit de vouloir briguer les suffrages des Sénégalais ». « On se connait depuis le temps du PDS dans les années 90. Il est venu m’en parler. Mais je précise que jamais il n’a été question de partir ensemble en 2024. Au contraire, il a toujours eu le choix. Il est parti et je prie pour lui. Cela ne va rien changer dans nos rapports. C’est moi qui suis allé le chercher en 2020, en période de Covid-19, pour qu’il travaille avec nous, dans l’intérêt du Sénégal. Il a décidé de partir, la conséquence logique de cette rupture est son départ de la majorité et de ses ministres du gouvernement », a-t-il confessé.