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Les agents écrivent à l’inspection du travail : grogne à Téranga sûreté aéroportuaire

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Les agents de Téranga sûreté aéroportuaire (Tsa) ont déposé hier une lettre l’inspection du travail du Thiès. « Nous sommes réunis dans ces lieux pour exprimer notre amertume, notre désarroi face à ce que nous pouvons qualifier d’injustice à notre égard ; nous, jeunes travailleurs de l’aéroport international Blaise Diagne. Nous sommes des agents de sûreté aéroportuaire. Un nouveau métier au Sénégal inscrit dans l’annexe 17 de l’Oaci qui est pratiqué depuis l’ouverture de l’aéroport Blaise Diagne. Ce que nous faisons est la sûreté aéroportuaire qui est la combinaison de mesures ainsi que de moyens humains et matériels visant à protéger l’aviation civile contre les actes d’intervention illicites. C’est un métier noble visant à assurer la sûreté et la sécurité des personnes et de leurs bagages et à voyager en toute sérénité. Une mission régalienne que l’Etat du Sénégal avait récupéré des Forces de défense et de sécurité pour la confier à Téranga sûreté aéroportuaire», a fait savoir le porte-parole des agents, Mbaye Diagne Diaw qui faisait face à la presse.

« Nous sommes des centaines d’agents de sûreté présents 7j/7 et H24 sur la plateforme aéroportuaire de Diass pour de pénibles shifts de 12 heures. Nous sommes confrontés à des risques énormes pour ne citer que les bombes communément appelées EEI, engins explosifs improvisés dans notre jargon et les substances nocives dangereuses pour la santé », a-t-il ajouté avant de lister leurs doléances : « L’accroissement du trafic, la hausse considérable du nombre de passagers par an, impactant sur notre lourd volume de travail, nous poussent, nous jeunes, pères et mères de familles à demander auprès de notre hiérarchie, une plus grande considération sur tous les plans. Par conséquent, nous réclamons une amélioration conséquente de nos salaires à l’image des autres travailleurs de la plateforme. Et si possible une intégration des agents de sûreté à la Haute autorité de l’aéroport. Nous voulons également une assurance maladie de 100% avec notre propre médecin du travail mais aussi une prime de motivation et de risque car les équipements que nous utilisons ont beaucoup d’effets pouvant nuire à notre santé. Nous réclamons la réduction des heures de shifts de 12 à 8 heures et des solutions pour les femmes allaitantes…», renchérit leur porte-parole.

Libération

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