La journée mondiale de l’enfant africain est célébrée chaque année en souvenir du 16 juin 1976 où des milliers d’étudiants sud-africains ont manifesté à Soweto pour exiger une éducation de qualité. Des centaines d’enfants ont été tués et blessés par le régime de l’apartheid en place à l’époque. Aujourd’hui, la situation des enfants en Afrique et particulièrement au Sénégal est toujours préoccupante et les dirigeants sont appelés à mettre en place des mesures fortes pour l’accès à l’éducation, aux soins, à un niveau de vie décent. C’est pourquoi, le village d’enfants SOS de Kaolack lutte pour que les droits des enfants de la commune soient respectés. L’Association apporte des réponses concrètes à des situations préjudiciables au développement des enfants. Elle a ainsi organisé une rencontre ce samedi, au quartier Samamoussa, pour sensibiliser cette couche vulnérable et leurs parents sur les dangers du net.

« Nous avons d’énormes difficultés pour cerner les problèmes auxquels nos enfants sont confrontés. Nos maisons sont transformées en cimetière : le papa, la maman et les enfants sont tous connectés au téléphone portable . Nous n’avons plus le temps d’éduquer nos enfants. D’où cette sensibilisation sur les conséquences des nouvelles technologies de l’information », a expliqué Saliou Dramé, directeur de programme du village d’enfants SOS de Kaolack. Pour Oumou Sadio, présidente du club d’enfant de Samamoussa, il s’agit de ne pas exposer aux malfaiteurs, éviter de partager les images indécentes, entre autres. Non sans réclamer le droit à l’éducation, à l’inscription à l’état civil et le doit d’aller à l’école.

Ndiaye Kébé BIAYE

Correspondant à Kaolack