Après la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 par la Commission nationale de recensement des votes, hier, l’ancien maire de la commune de Médina Sabakh, Ousmane Cueye, a fait une analyse de la situation. « A la place, je crois fermement à un gouvernement qui tiendrait compte de la réalité de la conscience citoyenne et des possibilités qui n’affecteront pas l’équilibre macro-économique de notre État. En poussant trop le bouton vers des ruptures non maîtrisées, basées sur une orientation d’une planification qui ressemblerait à une posture populiste, on risquerait de reléguer les priorités de l’heure aux calendes grecques. Il n’y a ni un reniement, ni une trahison, si l’exercice du pouvoir vous oblige à aborder certaines questions dans les limites des possibilités de l’état de notre culture et du niveau de conscience citoyenne collective qui a toujours pensé que l’alternance pour laquelle des millions de jeunes et des femmes se sont battus, serait la solution définitive immédiate et irréversible, de la pauvreté, de l’injustice, du manque d’emplois et de la répartition équitable des richesses du pays », a-t-il analysé.

« Il serait plus indiqué de donner une échéance claire aux différents segments du programme qui s’étalera sur 5 ans. Quelque soit la portée de ce programme alternatif et son incidence positive sur le vécu des populations, il faut avoir à l’esprit que la patience restera la meilleure attitude du moment », a-t-il poursuivi avant de souhaiter plein succès au président Bassirou Diomaye Faye et à son gouvernement.

Ndiaye Kébé BIAYE

(Correspondant à Kaolack)