La deuxième édition du ‘Sport Impact Summit’ se tiendra du 31 mai au 2 juin 2023 à Dakar. Cet événement organisé sous le patronage du ministère des Sports et de l’UNESCO, récompensera 10 initiatives sport et développement déployées sur le continent. Au menu, une conférence des bailleurs de fonds, la visite d’infrastructures sportives, workshop et challenges sportifs, 4 à 5 panels, la présentation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ), Sport impact Award, concours Tremplin (présentation des 3 lauréates et l’annonce de la gagnante qui recevra 15 000 euros). Le tout sera clôturé par un diner de gala dans la salle VIP du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.

« Lors du premier du gala, on avait récompensé une dizaine d’initiatives à fort impact. Cette année, on a décidé de faire plus large en favorisant la rencontre d’acteurs en format présentiel. L’idée, c’est d’aborder des sujets comme les JOJ, l’implication du secteur privé dans le sport en Afrique, Sport et média. Avec des personnalités clés du secteur venant du Bénin, Cameroun, Rwanda, du ministre français des Sports, des représentants de l’Arabie Saoudite, Comité international olympique (CIO), Basketball africa league (BAL), le CNOSS et les Fédération sportives », a appris Nelson Camara, président de Sport Impact, en marge d’une conférence de presse ce jeudi.

« Sport Impact permet d’élargir une panoplie de coopérations »

Présent à la rencontre, Mamadou Fall, directeur des activités physiques et des sports (DAPS) au sein du ministère des Sports, a indiqué que le Sénégal est dans une rampe de lancement qui a conforté la performance des sportifs comme les footballeurs. En l’espèce, l’État compte saisir le ‘Sport Impact Summit’ pour rencontrer des partenaires et échanger sur les perspectives en vue d’une bonne organisation des JOJ de Dakar en 2026. Mais aussi pour aller dans le sens de la construction de la performance et le développement de partenariats public-privé. « La dynamique est là dans certaines disciplines, mais il y a des choses à parfaire sur bien d’autres. Le sport est un jeu avec lequel les États ne jouent plus. Le Sénégal a tout pour le développer, vu le pourcentage de jeunes et cette possibilité d’impacter leur vie sociale. Il faudra, dès l’école, inculquer aux enfants l’amour de faire du sport régulièrement non sans aller dans la formation des acteurs. Nous sommes prêts à échanger avec les partenaires dans ces différents domaines. Car Sport impact permet d’élargir la panoplie de coopérations », a-t-il expliqué.

Autre attente, la signature d’une convention complémentaire pour renforcer la stratégie de l’héritage des JOJ, à savoir les infrastructures comme le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique nationale, des structures de proximité réhabilitées qui seront à la disposition des populations selon Bocar Alpha Kane, chargé de communication et marketing du Comité d’organisation des JOJ.

En présence d’Idrissa Gana Gueye, Diomansy Kamara, Hortense Diédhiou…

Fondé en 2020 et basé à Dakar, Sport Impact se veut un hub panafricain indépendant spécialisé dans la structuration, la coordination et la promotion de projets sport en Afrique. A la base, il s’agit de passionnés de sport qui exercent dans la finance, le marketing… Et ce trait d’union leur permet de soulever des montagnes. Pour son président, il est question de favoriser le développement du sport sur le continent, sortir de l’image de loisir. Dans les quatre domaines d’activités, il y a la structuration de projets pré financement en aidant les structures porteuses de projets (Ligues, associations, ONG, fondation, collectivités locales…). Avec une large variété de projets comme des camps, tournois, réhabilitation ou construction d’infrastructures de proximité pour favoriser le sport de masse.

Le deuxième axe est la mobilisation et la gestion de financements à même de favoriser la rencontre des acteurs du sport et du monde du financement. Ainsi, informe-t-il, plus de 2500 structures sont inscrites sur la plateforme, dont 200 rien que pour le Sénégal. A ce sujet, Sport Impact a eu à travailler avec la FIFA, la fondation du groupe Lacoste, l’AFD… Le troisième axe est le renforcement de compétences, qui consiste à donner des méthodes aux cadres sportifs avec des formations comme Gestion et maintenance des infrastructures, Levée de fonds, Sponsoring, Ethique et gouvernance, Communication digitale…

Le dernier axe est dénommé structuration et valorisation. Ici, l’ambition est de mettre l’impact du sport, en collaborant avec une trentaine d’athlètes de haut niveau comme Idrissa Gana Gueye (Everton), l’ex international Diomansy Kamara, Balla Dièye, Aby Gueye, Hortense Diédhiou, Fatou Diouck, Serge Bensen (rugby au Cameroun), Pascal Gentil (taekwondo). « Nous profitons de leur notoriété pour faire passer des messages. En retour, on les accompagne dans la structuration de leurs initiatives », assure le sieur Camara.