Chérif Ndiaye n’a pas froid aux yeux et il le démontre sur et en dehors du terrain. Sélectionné pour la première fois en équipe nationale A, l’attaquant de l’Etoile Rouge de Belgrade (20 buts, 5 passes décisives) a affiché sa soif de s’y maintenir sur le long terme.

Comment s’est passée votre intégration ?

On a toujours eu des retours du genre : la sélection, c’est comme une famille. Je suis arrivé sans côtoyer un seul joueur si ce n’est Pathé Ciss. Mais on dirait que je les connaissais depuis des années, tellement ils m’ont accueilli à bras ouverts. C’est pour ça que cela se voit sur le terrain, à l’entraînement. Je suis à l’aise avec tout le monde.

Que faire pour rester dans le long terme ?

Il n’y a que le travail pour ça. Il n’y a pas de temps à perdre. Pour les minutes que j’obtiendrai en match, je donnerai le maximum.

Comment vivez-vous la concurrence en attaque ?

Je suis ici pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs. Donc, je donnerai tout pour cela. Que je joue attaquant, milieu, défenseur ou même gardien de but. Je suis prêt.

Des attaquants se sont succédés pendant des années sans que la réussite ne soit au bout. Etes-vous prêt à assumer ce rôle ?

Je n’ai pas mendié pour arriver ici. J’ai fait mes preuves, c’est pourquoi on m’a appelé. Les joueurs d’avant ou autre, moi, c’est Chérif Ndiaye. Je suis arrivé en pleine confiance et je vais le prouver inchallah (s’il plait à Dieu).

Le Sénégal a fait match nul vierge contre le Togo. Pensez-vous qu’il y a moyen de marquer plus de buts cette fois-ci ?

L’équipe nationale, c’est une famille. On est dans le même bateau. Que je marque ou que ce soit un autre, l’essentiel, c’est de prendre les 3 points. On a deux matchs importants pour le peuple, pour nous. Si on a l’opportunité de mettre le ballon au fond des filets, on le fait, Sinon, il faudra essayer de faire gagner l’équipe.

Quel est votre profil, le système qui vous convient le plus ?

J’ai joué dans beaucoup de clubs et dans des systèmes différents. Que le coach joue avec un, deux ou trois attaquants, on est prêt. Quelque soit la tactique mise en place. L’essentiel est de s’adapter et de faire ce qu’il demande.

Vous êtes en fin de saison, sans doute marqué par la fatigue. Comment ça se passe mentalement, mais aussi au niveau du discours du coach ?

J’aurai aimé que le coach nous dise qu’on a deux mois de plus à faire ici. Je suis arrivé avec une mentalité de fer. Que ce soit une, deux semaines ou un mois, je m’en fous. Là, j’ai l’opportunité d’être ici, donc je ne veux plus sortir.