Au Sénégal, les campagnes électorales endeuillent de nombreuses familles à cause, notamment, des accidents de la route. Lors des dernières élections législatives ou présidentielles, le pays a enregistré plusieurs accidents mortels. Face à ce phénomène, l’Association des cavaliers de la sécurité routière du Sénégal (ACSRS) était face à la presse, ce lundi, pour attirer l’attention des politiques, surtout des candidats à l’élection présidentielle qui comptent diriger le Sénégal.

« Nous souhaitons apporter notre contribution en rappelant à chacun les règles élémentaires de la conduite en ville et à la campagne. Nous plaidons pour un meilleur respect du code de la route, tout en déplorant trop de morts sur les routes lors de la campagne électorale. La quête de l’émergence requiert  un changement de mentalité voire une rupture avec les comportements qui sont aux antipodes des règles de base de la vie en communauté. L’affichage sur les panneaux « Stop Cédez le passage », « Interdit aux charrettes », entre autres, doit être interdite par ces leaders politiques ou candidats qui aspirent à gouverner le pays. Nous les invitons à nous dire dans leurs programmes ce qu’ils ont prévu pour lutter contre les accidents de la route au Sénégal. La surcharge dans les moyens de transport qui a été l’une des causes du naufrage du bateau le Joola continue toujours d’être une pratiquée bien sénégalaise. Dans les véhicules de transport en commun, ce phénomène est très fréquent surtout lors de la campagne électorale. C’est pourquoi, nous exhortons les militants à ne pas accepter les surcharges », a plaidé Cheikh Tidiane Sarr, coordonnateur de ladite Association.

Ndiaye Kébé BIAYE

(Correspondant à Kaolack)