En organisant des matchs amicaux entre eux, certains dirigeants de Fédération savaient qu’il y avait cette possibilité de se retrouver dans le même groupe après le tirage au sort de la CAN 2023, ce jeudi. Cela est arrivé au Sénégal qui doit croiser le Cameroun le 16 octobre au stade Bollaert de Lens ou encore le Burkina Faso qui joue la Mauritanie le lendemain. A moins de swittcher comme le préconise Ahmed Yaya, président de la Fédération mauritanienne, ces rencontres amicales pourraient être annulées puisque ces équipes partagent les groupes C et D.
Depuis Abidjan, Me Augustin Senghor a affirmé que rien n’est encore décidé. Le président de la FSF va prendre l’attache de l’agence organisatrice du match ainsi que du président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, pour qu’on puisse voir quels aménagements faire.
« Au-delà d’une réglementation éventuelle, c’est déjà assez compliqué de jouer deux mois avant et de se retrouver en phase finale, dans le même groupe. Ce n’est pas évident mais on va analyser tout à l’heure avec le match maker. On se disait si on pouvait swittcher parce que la Mauritanie et le Burkina sont dans la même situation mais c’est comme ça. On ne connaissait pas vraiment les détails du tirage avant de programmer les matchs. En plus, il y a des délais à respecter et on a programmé ces matchs. On aurait pu maintenir le match contre le Mali et se retrouver dans le même groupe. Peut-être que c’est dans l’organisation de nos compétitions qu’il faudra prendre en compte cette donne-là. Après, c’était une date FIFA, les équipes se sont retrouvées, les préparations sont faites. On va voir quelles sont les solutions pour pallier à l’absence d’adversaire, pour voir si on doit annuler ou pas. À défaut, on aura eu un bon rassemblement et on s’en tiendra à ça », a expliqué le premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football.