You are currently viewing Accidents de la route : ce que préconise l’Association des cavaliers de la sécurité routière 

Accidents de la route : ce que préconise l’Association des cavaliers de la sécurité routière 

  • Auteur/autrice de la publication :

En prélude de la Semaine nationale de la sécurité routière au Sénégal, le coordonnateur national de l’Association des cavaliers de la sécurité, Cheikh Tidiane Sarr, s’est prononcé, ce vendredi, sur les accidents et l’enjeu de la sensibilisation. La Semaine consacrée à la sécurité routière, lancée ce 10 octobre à Dakar, incite à un changement de comportement sur la route. Elle met en exergue l’ensemble des efforts fournis jusque-là pour lutter contre l’insécurité sur toutes ses formes non sans faire le point sur les infrastructures routières.

« Depuis un certain temps, les accidents sont monnaie courante dans ce pays. Beaucoup de moyens sont débloqués mais en vain. A 90%, la cause des accidents est humaine. D’où notre appel à la mobilisation pour multiplier la sensibilisation et la communication à  l’endroit des usagers de la route. Avec tous ces efforts, le taux sera réduit. Nous interpellons également les autorités étatiques pour le renouvellement du parc automobile, la réhabilitation des routes principales et, aux collectivités territoriales, à réhabiliter les routes secondaires, à rendre les routes plus éclairées, entre autres », a suggéré Cheikh Tidiane Sarr.

L’État est en outre invité à revoir sa manière de délivrer les permis de conduite et à sanctionner à la hauteur des actes, sans omettre la mise en place d’institutions d’auto-écoles  et l’introduction de l’éducation à la sécurité routière dans le curriculum de l’éducation. Le transport irrégulier est ciblé par les cavaliers. Par exemple, plus de 10 000 motos Jakarta circulent à Dakar sans mesure de sécurité routière. Dans le centre du pays, en moins de 5 mois, plus de 100 décès ont été recensés. « Ces accidents de la route font perdre à l’État du Sénégal plus de 200 milliards de FCfa par an. Pis, les embouteillages lui font perdre plus de 800 heures de travail. Ce qui équivaut à 100 milliards. Des conséquences énormes sur le plan économique », a-t-il alerté.

Ndiaye Kébé BIAYE

Correspondant à Kaolack

Laisser un commentaire