Le groupe Eiffage a procédé hier au lancement de la quatrième édition du Marathon Eiffage, un évènement prévu les 18-19 novembre 2023 à Dakar. Le Musée des civilisations sera le point de départ et d’arrivée des différentes courses (42km, 20km, 10km…). Le directeur général de Eiffage, Franck Monpathé, l’a présenté comme un moment d’ampleur ouvert aux sportifs de tout âge, afin de faire naitre des vocations qui emmèneront des champions, pourquoi pas, des Jeux olympiques de la jeunesse de Dakar en 2026. De plus, la compétition répond aux normes internationales grâce à l’appui des partenaires et des institutions étatiques. Ici, dit-il, l’accent est mis sur le respect, l’humilité et le dépassement de soi et la solidarité.
Les précédentes éditions (2016, 2019 et 2021) ont réuni à chaque fois 20 000 coureurs. Cette fois, plus de 20 000 sont espérés. Pour cela, les inscriptions vont très tôt démarrer et le paiement se fera en ligne d’abord avant la disposition de kiosques dans les différents quartiers de Dakar.
« Faire de la société sénégalaise un groupe Eiffage en miniature »
Pour Alioune Badiane, du Comité de validation du Marathon, au départ, en 2016, il fallait simplement relever le défi car aucun membre de la direction de Eiffage n’avait organisé pareil événement. « On était téméraires et on a réussi avec brio. Notre ambition, aujourd’hui, est de faire de la société sénégalaise un groupe Eiffage en miniature. C’est pourquoi, on a décidé d’allier sport et culture. L’appétit venant en mangeant, on a continué l’aventure en 2019 et 2021. Cette quatrième édition est une occasion de mettre en avant tous les atouts du Sénégal et le Comité a rempli toutes conditions pour sa réussite avec un parcours élite, des dotations de qualité… L’objectif est de relever le défi de l’organisation et de la participation. C’est ce qui nous motive et nous pousse à nous améliorer », a-t-il expliqué en marge du lancement en grande pompe tenu au Musée des civilisations noires.
Gérant les aspects techniques, la Fédération sénégalaise d’athlétisme (FSA) compte mettre le paquet. Aussi exhorte-t-elle le Comité d’organisation à ne ménager aucun effort pour la vulgarisation de l’événement. « J’invite les populations à un accueil chaleureux pour vendre l’image du pays. Les annonceurs et les communes sont aussi invités à mettre la main à la patte », a dit son président, Sara Oualy.
Savoir-faire et expertise
De son côté, Ibrahima Wade, vice-président du CNOSS, constate que ce marathon est devenu un classique dans les évènements sportifs nationaux et internationaux. « Je réaffirme l’engagement du CNOSS à en faire un évènement planétaire. Je salue le savoir-faire et l’expertise développés par le Comité de pilotage. C’est une bonne chose en direction des JOJ de Dakar 2026. L’édition de cette année est assez magique avec, rien qu’au mois de novembre, deux autres événements majeurs : la deuxième édition du Festival Dakar en Jeux et le Sommet international sur le sport », a laissé entendre le coordonnateur des JOJ de Dakar 2026.
Dans le même sillage, Mourath Dièye, secrétaire général de la mairie de Dakar, a indiqué que le marathon est inscrit dans l’agenda culturel et sportif de la Ville. « Avec Dakar en Jeux et le Forum de la Jeunesse, nous allons vivre des temps forts », a-t-il promis.
Pour terminer, Paul Dionne, secrétaire général du ministère des Sports a salué les nombreuses réalisations de Eiffage au Sénégal et, surtout, l’élargissement de leur champ d’actions dans le sport. Ce qui est en phase avec les priorités de l’État en matière de politique sportive. « Cet événement va contribuer à promouvoir la pratique sportive. L’autre pilier c’est la contribution économique du sport. Car il y aura des retombées économiques pendant cette période. Troisièmement, c’est le développement des ressources humaines et la capacitation des acteurs. Nous comptons capitaliser ces ressources en direction des JOJ. D’où la détermination des autorités à accompagner Eiffage dans la réussite de l’événement », a-t-il assuré.
