L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a profité de la 18e Semaine nationale des médecines traditionnelle et Alternative au Burkina Faso (7-13 septembre) pour encourager les pays de la région africaine à « promouvoir des médicaments traditionnels sûrs et efficaces pour un meilleur bien-être des populations ».
Dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, l’OMS, en partenariat avec le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC-Afrique), a élaboré un protocole à même de régir les essais cliniques de médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle. C’est ce qu’a révélé en tout cas Dr Gampini Sandrine Estelle, au nom du représentant résident de l’OMS au Burkina Faso, Dr Alimata J. Diarra-Nama.
Au pays des hommes intègres, plus de 80% des habitants ont régulièrement recours à la médecine traditionnelle et aux plantes médicinales pour le traitement de diverses pathologies.
Cet évènement placé sous le thème : « Contribution de la médecine alternative et traditionnelle dans la lutte contre les maladies » a donc été l’occasion d’afficher les contributions traditionnelles à la lutte contre les maladies.
L’Afrique a recensé 1 391 051 cas positifs, 1 140 541 guéris et 33 627 décès.