Il y avait du beau monde à la première édition du TIF Africa ce mardi à l’hôtel Terrou Bi, à Dakar. Autour du thème « Sport et Tourisme : moteurs de croissance et opportunités d’investissement », des personnalités triées sur le volet ont proposé des solutions pour faire du tourisme et du sport, des vecteurs de développement. Ce forum est coorganisé par Dimensions Group, Africa Tourism Solution (ATS) et l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT). Pour Bassirou Sonko, CEO de Dimensions Group, le tourisme et le sport représentent une opportunité unique pour les investisseurs, les collectivtés locales…, un vecteur de croissance, de création d’emplois et d’ouverture sur le monde. C’est là que sa structure intervient en créant des plateformes d’interconnection, de création d’opportunités. À ses yeux, l’arrivée de la Basket-ball Africa League (BAL) représente une option unique de mettre en valeur nos outils, en attirant des milliers de visiteurs non sans vendre la destination Sénégal et l’attractivité culturelle. Il félicite en ce sens son président Amadou Gallo Fall pour son travail au niveau national et continental. La BAL offre l’opportunité d’attirer des milliers de visiteurs, de promouvoir notre destination et l’attractivité culturelle.

De son côté, Alioune Mboup, directeur général de l’Africa Tourism Solution (ATS), estime qu’avec les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 et la présence remarquable de la BAL, le Sénégal est prêt à présenter sa culture, son hospitalité. « Le tourisme et le sport sont deux domaines dans lequels l’Afrique s’expose de par son talent et les opportunités qu’elle offre à ses jeunes. Notre vision est de libérer le potentiel unique du tourisme », a-t-il déclaré avant de lancer un plaidoyer fort pour un investissement massif car sans ça, le tourisme ne progresse pas. En tant que pur produir du sport, ex pensionnaire de Seed Academy, il est bien placé pour mesurer les opportunités de faire découvrir les joyaux cachés du continent. Où la demande est croissante, les expériences uniques. C’est à ce titre qu’il considère que ce panel est une expérience productive et enrichissante.

Il ne dit pas autre chose, Adama Ndiaye, directeur général de l’ASPT. Chargé de la mise en oeuvre de la promotion du tourisme, il indique que depuis 2024, les forces vives se mobilisent autour du président Bassirou Diomaye Faye pour batir un modèle intégré à même de propulser le Sénégal au rang de grandes nations de sport, de culture et de tourisme. Le tourisme sportif a généré 792 milliards de dollars en 2024, soit une croissance de 13% et 1858,76 milliards de dollars de recettes. À l’en croire, le pays de la Teranga n’entend guère se passer d’une telle opportunité. « L’ambition est forte, mais la vision est claire : promovuoir le tourisme et aller à de nouveaux marchés pour avoir 5 millions de tourisme à l’horizon 2050. Pour le sport, il faut des infrastructures de dernière génération, un littoral propice à des pratiques sportives. Les JOJ seront un puissant catalyseur et un héritage. Au delà des retombées économiques directes, Dakar 2026 offre une vitrine exceptionnelle pour montrer notre savoir faire, notre hospitalité. Notre vision est de faire du sport, une locomotive touristique. Pour cela, il y a une attractivité comme des Zones économiques et spéciales, l’artisanat… », a-t-il expliqué.

Bras technique de l’État en matière d’aménagement, la SAPCO propose des sites à proposer, sur près de 504 hectares. Selon son directeur général Serigne Mamadou Mboup, cela se fait sur la base de contrats en joint-venture. « Si c’est un hôtelier confirmé, on peut commencer par un bail. Ce qu’on évite, c’est de donner un titre foncier et qu’il en fasse de la spéculation. Pour la cession, donc, c’est une fois la réalisation du projet. Pour le sport, à Mbodiène, on a un projet de Centre de remise en forme pour les sportifs de haut niveau. Il y a aussi un golf de 18 trous et un stade qui y est prévu. J’appelle également les acteurs culturels à venir voir la SAPCO », a-t-il suggéré.

Ayant présidé la cérémonie d’ouverture, Moustapha Guirassy, ministre de l’Education, a admis que ce premier TIF Africa arrive à un moment clé : la montée en puissance de compétitinos majeures comme la BAL, vecteur d’attractivité, de visilibité et de promotion du Sénégal, à l’image des JOJ. Car il est question ici de réfléchir sur les intrasfractures, les moyens de faire du sport un puissant levier. Cela coïncide avec la signature avec Diamond Green pour construire 400 appartements à Diamniadio. L’autre exemple qu’il donne est le Sénégal oriental où il y a de belles montagnes (Fongolemi, Dindifelo…, avec cette possibilité d’en profiter pour allier tourisme, culture et sport comme au Kenya. Il appelle les panélistes à revisiter toutes les contrées, nos cultures pour voir comment les reconnecter. Le ministre est convaincu que c’est le meilleur moyen de se différencier des autres.

Dans la même veine, Tanor Gningue, directeur de cabinet du ministre des Sports, cette première édition du TIF Africa offre l’opportunité de se tourner sur les JOJ de 2026, un caralyseur pour le développement de nos infrasturctures tant dans les domaines du sport et du tourisme. « Nous nous trouvons à un moment charnière où l’ambition rencontre l’opportunité. C’est une fierté pour notre pays et un puissant catalyseyr pour le développement de notre pays. La préparation des JOJ est une entreprise ambitieuse qui nécessite une vision. Dans le secteur du sport, cela se traduit par la construction de stades, de centres de performance, la piscine olympique… Ce ne sont pas de simples arènes de compétitions mais des creusets où éclorons des talents de demain, symbole d’engagement de l’activité physique et des valeurs olympiques, un héritage pour nos athlètes. Parallèlement à ça, les JOJ de Dakar offrent une opportunité poiur ouvrir de larges boulevards au secteur touristique. L’afflux de touristes mettra en exergue notre richesse, l’hospitalité légendaire de notre peuple. En cohérence avec la Vision 2050, nous devons saisir les JOJ comme opportunité pour mettre à niveau nos services et infrastrcutures. Cela ne bénéficera pas seulement aux investisseurs mais laissera un héritage durable. C’est dire que le sport et le tourisme sont liés. La construction de Dakar Arena a été importante pour accueillir la BAL. Cette synergie doit être au cœur de notre stratégie en ce qu’elle stimule la création d’emplois et autres », a-t-il conclu.