Barthélémy Dias a décliné l’invitation au dialogue national qui se tient au Palais ce mercredi sous le prétexte qu’il n’a aucune vue sur les termes de référence. Dans son mot de bienvenue, le président de la République a semblé répondre au maire de Dakar, estimant qu’on ne peut parler de ça qu’après en avoir discuté aujourd’hui. « Ce n’est pas avant de venir qu’on va fixer les termes de référence. Ce n’est pas possible. Je ne peux venir et imposer des termes de référence à qui que ce soit. (…) Il faut que les gens sachent que ceci n’est que l’ouverture du dialogue. Le dialogue n’a pas encore commencé' », a-t-il dit.

Après son speech, une personnalité dans l’assistance a voulu prendre la parole. Ce que le chef de l’Etat a refusé, chacun étant invité au nom d’une organisation bien déterminée. Une pause de 5 minutes a été observée pour que cela soit réglé.

Au-delà des membres du gouvernement, on note la présence, dans la salle des banquets du Palais, de Idrissa Seck – qui a démissionné de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Khalifa Sall, Pape Diop… 5 représentants du pouvoir comme de l’opposition vont tour à tour se succéder au micro. 2 pour les non-alignés. Chacun aura droit à cinq minutes. Sans oublier les représentants de la Société civile, du Secteur privé, de l’association des Imams et Oulémas, l’Eglise (abbé Pierre Mandika), l’Eglise protestante, les Organisations religieuses et les Organisations syndicales.