Polygame à deux épouses, l’orpailleur malien Salif Touré a été attrait à la barre de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Tambacounda pour répondre du crime de viol commis sur une fillette de quatre ans du nom de D. Diarra. Selon L’Obs, en juillet 2020, au village de Samba Yaya (Kéniéba, Bakel), Salif, selon l’accusation, a invité la petite dans sa chambre. Il l’a déshabillée avant de se coucher sur elle.
C. Diarra, mère de la victime, s’était brusquement levée pour savoir ce qui s’était passée. Elle pris la direction de la provenance des cris avant de s’engouffrer dans le «Niafa» de l’orpailleur qu’il surprend tout nu, couché sur sa fille. Sentant l’étau se resserrer autour de lui, il prend la fuite et se réfugie au Mali. Il est arrêté deux jours après les faits.
Son avocat Me Corneille Badji s’est longuement débattu pour sauver son client des griffes de la Cour d’Appel. Sa peine a ainsi été réduite de 3 ans, ce qui la porte à 12 de réclusion criminelle.