Condamné à deux mois de prison ferme e 28 novembre dernier pour insultes par le biais d’un système informatique et discours contraire aux bonnes mœurs, Moustapha Diakhaté a fait face à la presse aujourd’hui quelques jours après sa libération.
L’ex président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar va faire appel pour laver son honneur. Il n’exclut d’aller jusqu’à la Cour suprême pour obte’ir satisfaction, voire la CEDEAO ou le Comité des Nations Unies pour les droits de l’homme. Car étant d’une chose : n’avoir jamais insulté les militants de Pastef qui ont voté pour le président Bassirou Diomaye Faye et qu’il a traités de *alkou*- encore qu’on ne peut les présentés comme une *communauté* comme l’a fait le procureur. S’en prenant aussi aux enqueteurs, il affirme avoir refusé de signer le procès verbal de l’enquête de la Division spéciale de cybercriminalité (DSC) qui parlait de faits d’injures via un système informatique alors que l’interview en question s’est déroulée à la 7Tv.