A l’issue du match amical perdu contre les moins de 20 ans (0-2), ce mercredi, au stade Lat-Dior, Serigne Saliou Dia, sélectionneur des U17, a fait le point sur la préparation avant leur départ en Algérie pour les besoins de la Coupe d’Afrique de la catégorie (29 avril – 19 mai).
«Il faut féliciter les gosses ainsi que les U20, qui ont fini de montrer qu’on peut compter sur eux. C’est un match qui s’est joué sur la gestion des émotions. Ce stress, au lieu de le bonifier, a un peu inhibé mes joueurs. Ce sont des enfants qui rencontrent des champions d’Afrique chez les U20, qui ont l’habitude de jouer même en Ligue 1. Alors qu’eux, se contentent de matchs dans leurs académies. C’est pourquoi, en 15 minutes, on a pris deux buts. Mais on a su rectifier, les remettre sur les rails. Ce qui fait qu’ils ont fait une bonne seconde période. »
La dernière ligne droite
« La préparation est terminée. La première phase était ponctuée par deux matchs amicaux (contre le Cameroun : 1-0 et 3-2). Ensuite, on en a perdu autant à Casablanca (Burkina : 1-2 et Maroc : 2-3), parce que beaucoup de joueurs étaient sortis. Il fallait donc remettre en place une équipe. Aujourd’hui (mercredi), il fallait huiler les choses et ce match nous servira beaucoup à aborder la dernière phase qu’est la compétition. Les U17, c’est une catégorie compliquée. Un joueur peut rester en stage pendant trois semaines et ne pas passer les IRM. On est tout le temps obligé de remettre en place une équipe. Il va falloir s’adapter, manager tout cela et avoir un bon résultat. »
La spécificité des U17
« Dans la catégorie U17, on demande plus ce qu’on a semé que ce qu’on a récolté. L’essentiel est de donner aux U20 et autres catégories un maximum de joueurs. Sinon, si tu es obnubilé par le résultat, tu ne feras jamais un bon travail. Il faut donc insister sur les aptitudes et les attitudes de jeu. Bien sûr, ça peut aller avec des résultats. Mais l’essentiel est d’aller en compétition, prendre les matchs un à un, essayer d’abord de sortir de la poule. Après, tout peut arriver. »
Un dernier match amical
« Là, on devait être en Tunisie pour jouer deux matchs. Mais ça ne s’est pas fait. On part plus tôt, le 21 avril, car on nous promet un match amical contre la Zambie ou un autre pays. Cela va nous permettre de rectifier et d’être prêt le jour J. »
Le message mobilisateur
« Quand on forme bien, quand les joueurs sont mis dans de bonnes dispositions, naturellement, la gagne va arriver. Après, il ne faut pas mettre la pression sur les enfants. L’année passée, certains n’avaient même pas quatre matchs dans les jambes. Cette fois-ci, certains ont commencé le championnat (U17). Cela veut dire qu’on ne pourra jamais comparer les U17 aux U20. On va donc rester sur nos principes, d’envie et d’enthousiasme pour glaner quelque chose là-bas. »