Interpellés lundi suite à une levée de bouclier sur la toile, Alima Sow « Suppo », trois de ses assistantes et trois autres commerçantes de boulettes pour faire grossir les fesses sont toujours en position de garde à vue dans les locaux du commissariat de Guédiawaye. Selon L »Obs, ils devraient etre déférés aujourd’hui.
En attendant, les victimes se comptent à la pelle. Motivée par les témoignages flatteurs dans un live d’une vendeuse sur Tiktok, Anta a tente le coup. Cinq jours d’utilisation ont suffi pour voir son corps couvert de boutons. Sur ses fesses notamment. Cela s’est rapidement transformé en abcès infectés, libérant un liquide jaunâtre et dégageant une odeur nauséabonde. Elle se dirige aussitôt à l’hôpital. Dans une vidéo poignante, Malick dit avoir perdu sa femme « à cause de boulettes et de Omega 3, vendus discrètement sur les réseaux sociaux.
« Un jour, un ami en visite chez moi a remarqué près de la poubelle des emballages suspects de comprimés. Il m’a automatiquement alerté sur leur danger. J’ai confronté mon épouse, mais elle a nié catégoriquement tout recours à ces produits. Malgré cela, son poids continuait à augmenter jusqu’à ce que son état de santé se dégradé brutalement », confie-t-il. Une victime est passée de l’apparence de femme heureuse au diabète de type 2. Une autre de diabète avancé à insuffisance renale. Autant de récits qui s’accumulent, peignant un tableau alarmant.