Le Programme alimentaire mondial (Pam), dans sa stratégie de renforcement de la résilience face aux chocs climatiques, a mis en place un projet qui touche 405. 000 bénéficiaires petits agriculteurs dans 5 régions du Sénégal dont Kaolack.
Le Pam, en collaboration avec le Secrétariat exécutif du conseil national de la sécurité alimentaire (Secnsa) a initié une réunion à Kaolack pour partager les expériences des acteurs et partenaires qui ont travaillé 4 ans durant sur les stratégies de «4 R» développée par ses soins pour pallier aux vicissitudes liées aux changement clima‐ tique dans les régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine, Tambacounda et Kolda. «Le projet, tirant à sa fin, il fallait regrouper toutes les parties prenantes dans un atelier de restitution des travaux et faire des recommandations. C’est une expérience enrichissante pour ce qui est de la résilience des producteurs face aux changements climatiques », a relevé Mme Marie Mbengue, directrice de la résilience aux changements climatiques. Une initiative publique qui a bénéficié du soutien de la Fao à travers son organe spécialisé. «De 2020 à nos jours, le projet a touché une centaine de petits producteurs et familles vulnérables dans ses différentes zones d’intervention, un grand bond en avant pour le Pam», a indiqué pour sa part Pierre Lucas, directeur représentant‐résident du Pam au Sénégal. Selon les concepteurs du programme, cette stratégie a pour but de renforcer, protéger, accompagner, soutenir et veiller sur les petits agriculteurs et leurs familles vulnérables en situation d’insécurité alimentaire. Il s’agit aussi d’accroitre leur capacité d’adaptation, augmenter leur résilience dans leur cadre de vie, réduire les risques, prévenir et faire face aux conséquences climatiques selon les organisateurs. «Il ne fait aucun doute que l’expérience a permis à l’Etat d’intégrer rapidement l’adatation au changement climatique, de prévenir les risques dans ses programmes et pro‐ jets de protection sociale et de réfléchir sur des pistes de solu‐ tion pour vaincre le mal depuis sa racine », s’est réjoui le représentant du Pam au Sénégal.
De l’avis de certains bénéficiaires du projet, si la résilience, les risques et inconvénients des changements climatiques sont combattus, cela permet aux petits exploitants et aux familles du monde rural d’arriver à l’autonomisation, à une autosuffisance et surtout à une sécurité alimentaire. A noter que le projet est financé par le Fonds verts pour le climat s’élève à un montant de plus 5,1 milliards et demi de nos francs sur une période de 4 ans. Il vient renforcer les pro‐ grammes nationaux de résilience menés par le gouvernement du Sénégal. Pierre Lucas a renouvelé, par ailleurs, l’engagement du Pam à œuvrer aux côtés de ses partenaires, et des autorités sénégalaises, pour renforcer la résilience des agriculteurs vulnérables face aux conséquences du changement climatique.
Libération