Arrêté par la Division spéciale de cybersécurité (DSC) vendredi pour insulte par le biais d’un système informatique envers un groupe qui se caractérise par son origine nationale, Moustapha Diakhaté a été déféré ce lundi au parquet. Après son face-à-face avec le procureur, il a été placé sous mandat de dépôt en vue d’un jugement en flagrant délit prévu ce 28 novembre 2024.
En effet, invité d’une chaîne télé, Moustapha Diakhaté avait qualifié ceux qui avaient voté Pastef lors des élections législatives de «aksan bou alkou».
Face aux enquêteurs, relève Libération, l’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a assumé ses propos indiquant que « askan bou alkou » renvoyait aux « électeurs dupés ». Il est même allé plus loin en soutenant qu’il les maintiendrait jusqu’à l’extinction du soleil. A la question des enquêteurs à savoir s’il était prêt à retirer ses propos, Moustapha Diakhaté a opposé un niet catégorique non sans faire valoir qu’il n’était pas de sa faute si sa sortie est devenue virale.