Elle avait fini de faire de ses compatriotes des esclaves sexuelles alors qu’elle leur avait promis une vie radieuse au Sénégal. Et cela, depuis 2018. Selon L’Obs, Martina Ogichi Nkwumeka dite Sweet, une prostituée nigériane établie dans la commune de Ourossogui depuis plus de 10 ans, est actuellement dans de beaux draps. Elle obligeait les jeunes filles à lui verser chacune la somme de 2 millions FCfa, prix de leur liberté.
Mercredi passé, à la veille de la Tabaski, Ogochi et Natacha, respectivement coiffeuse et pompiste dans leur pays d’origine, vont échapper à la vigilance de leur patronne et prennent la fuite vers 3h du matin. Elles croisent malencontreusement le chemin des policiers en patrouille avant de leur narrer leur mésaventure. Elles déclarent ne plus supporter les nombreux ébats sexuels avec leurs clients sans voir la couleur de l’argent.
À travers une perquisition, les limiers ont surpris plus de 20 prostituées nigérianes dont la patronne ainsi que ses deux complices (Farince Chindo et Ester). Tout ce beau monde est conduit au commissariat de police de Matam.