Barthélémy Diaz, maire de Dakar et tête de liste nationale de la coalition Samm sa Kaddu aux élections législatives, a fait face à la presse ce lundi pour s’insurger de la mort tragique de Bassirou Diop, un des éléments de sa sécurité, décédé en prison.
« J’interpelle le procureur de la République de Saint-Louis car je ne fais pas partie de ceux qui croient qu’il est mort à l’hôpital. Il ne faudrait pas nous faire croire cela. Une autorité (Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef) s’est permise d’élever la voie pour dire que les ministres de l’Intérieur et de la Justice ne faisaient pas leur travail. Tout ceux qui ont suivi le procès à Saint-Louis savent qu’il y a eu de la provocation ayant entrainé des échauffourées. Mais pour faire plaisir au prince, on a voulu m’arrêter pour, comme Bougane Gueye Dany, me priver de battre campagne à Dakar. Sur les 41 cortèges de candidat, seul le mien a été fouillé de fond en comble », a déploré le député déchu.
Diaz fils jure qu’on n’a jamais trouvé d’arme à feu dans son cortège, qui avait une équipe médicale. C’est pourquoi il précise que quand son convoi quittait Thiès, avant d’être arrêté à Allou Kagne, il n’y avait aucun malade. Il accuse ainsi les éléments de la BIP (Brigade d’intervention polyvalente) « d’avoir tiré »sur des éléments de sa sécurité et fait des blessés. « Ils ont agressé, maltraite et torturé ma garde rapprochée alors qu’ils n’en ont pas le droit, même s’ils sont des policiers. C’est suite à cela que Bassirou Diop et autres sont arrivés à Saint-Louis mal en point », dénonce-t-il non sans promettre que ce dossier sera défendu au niveau local et international. Car, pour lui, « la Police est responsable de ce qui s’est passé à Allou Kagne, le ministre de l’Intérieur itou ». A l’image des membres de la famille, il demande une autopsie sur le corps de Bassirou Diop avant de l’accompagner vers sa dernière demeure.