Depuis la série de contestations des dirigeants égyptiens au sujet de l’accueil jugé hostile en marge du barrage retour du Mondial 2022 contre le Sénégal (1-0, tab : 3-1), Me Augustin Senghor est resté dans son coin. Les gouttes de trop semblent être les propos à l’emporte-pièce, combiné à leur décision de se plaindre auprès de la FIFA et même du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour faire rejouer le match. Un manque de fair-play caractérisé que déplore le président de Fédération sénégalaise de football (FSF).
“Cher collègue, quand on a autant gagné, on doit savoir perdre dignement, sans prétextes ! Tout pour moi, rien pour les autres, ce n’est une règle de vie ni de foi ! Joueurs et encadrements des 2 équipes ont été excellents sur le terrain et en dehors ! Pourquoi pas les dirigeants ?” a lancé le non moins premier vice-président de la CAF.
Lors du barrage retour, le 29 mars, au stade Abdoulaye Wade, les supporters ont répondu à leurs homologues égyptiens qui avaient usé de lasers trois jours plus tôt, au Caire. Surtout lors des tirs au but (3-1).