Nommé président du Comité national de gestion (CNG) de lutte, Pierre Malick Ngom compte impliquer tous les acteurs pour une gestion inclusive.
NOMINATION À LA TÊTE DU CNG : «Nous avons accueilli cette nomination avec beaucoup de satisfaction et de fierté. Madame la ministre des Sports a fait son choix, elle a porté sa confiance à ma modeste personne, c’est pourquoi nous la remercions. Nous espérons également que nous allons œuvrer pour la réussite de cette mission. Nous allons tout faire pour atteindre les objectifs. Cette nomination est vraiment un plébiscite du monde de la lutte. Nous ferons tout notre possible, en collaboration avec les acteurs de la lutte, pour essayer de relever le milieu et atteindre les objectifs inscrits dans le cahier de charge. Nous ne ménagerons aucun effort en collaboration avec les acteurs de la lutte, promoteurs, managers, lutteurs, amateurs, pour réussir la mission. C’est un sentiment de satisfaction qui nous anime d’abord, il faut attendre qu’on nous installe, pour voir le cahier de charges que Mme le ministre va nous donner.»
LOURDEUR DE LA TÂCHE : «Nous avons grandi, appris et évolué dans un milieu où la lutte occupe une place importante. Toute notre jeunesse, tout notre temps, nous l’avons consacré pour la lutte. Et étant acteur privilégié, parce que nous sommes des arbitres de lutte. Et qui dit arbitre dit neutralité, impartialité. Nous avons été dans ce corps pendant plus d’une vingtaine d’années, nous avons échelonné tous les grades jusqu’à devenir arbitre international depuis presque 13 ans. Nous avons occupé aussi quelques postes comme secrétaire général de la Commission centrale des arbitres, secrétaire général de l’ancienne direction technique sous Abdou Badji. Avec ce vécu et l’expérience que nous avons sur le terrain, nous pensons que la tâche peut être facile en collaboration avec les acteurs.»
CHANTIERS : «Pour les chantiers, je ne pourrai m’avancer que lorsque je verrai le cahier du ministre des Sports. C’est elle qui va nous assigner cette mission, pour nous dire ce qu’elle veut durant mon mandat. Et ensemble, nous allons poser des stratégies, en collaboration avec l’équipe que je vais diriger, pour réussir la mission. Donc on ne peut pas a priori, dégager des chantiers ou des pistes sans avoir reçu le cahier de charge. Pour ne pas se tromper, il vaut mieux attendre de voir le cahier de charge et l’adapter à ce que nous avons en tête. Mais en toutes circonstances, nous privilégions la transparence dans la gestion des affaires.»
L’Obs