Une journée de sensibilisation pour la lutte contre les maladies rénales chez l’enfant a été organisée ce lundi à l’hôpital Abass Ndao (Dakar). Une vitrine pour parler d’un phénomène inquiétant à plus d’un titre. Mme Binta Traoré, présidente de l’Association des parents atteints de maladies rénales, est bien placée pour en toucher quelques mots : « Mon plaidoyer, c’est la subvention des médicaments. À défaut d’avoir une gratuité de notre prise en charge. C’est très coûteux àlors que la majeure partie, c’est des familles un peu démunies. Donc il nous faudra l’aide de l’État, et pourquoi pas subventionner nos médicaments et nos analyses pour une bonne prise en charge de nos enfants. »

Elle milite aussi pour la création de structures dédiées dans les hôpitaux et pourquoi pas créer l’école à l’hôpital. Le tout, pour mettre les enfants dans de très bonnes conditions pour pouvoir guérir de cette maladie. Et de suggérer la décentralisation de ces établissements car beaucoup de parents abandonnent les soins à cause du fait de ne pas pouvoir se déplacer jusqu’à Dakar pour le traitement.

L’Association que dirige Binta Traoré n’a que trois ans d’existence. Elle tend la main à ses semblables pour venir s’associer à cette lutte. « Les résultats attendus de cette journée, c’est la sensibilisation. En 2024, on a eu 190 nouveaux cas. 40 de plus, de janvier à février. Donc, une très bonne sensibilisation pourra faire l’affaire », a dit la présidente.