Après dix journées de diffusion du championnat par streaming, la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) qui travaille sur le projet avec D Sport et Buzz Pro a fait le point sur la situation. Face à la presse ce vendredi, Algaphe Diagne, chef du projet technique, a rappelé que cette première incarne la vision de la Ligue pour un championnat qu’elle veut faire plus professionnel, compétitif et autosuffisant.
Ainsi, il a dévoilé des chiffres encourageants. Par exemple, il y a eu en moyenne 520 spectateurs par journée, avec un temps de coupure de 96 minutes sur 4525. minutes, 99% de disponibilité du signal (99%), deux pannes (soit 1 match sur 10 à part la 2e et la 3e journée). Mieux, le décalage entre le direct et celui qui suit à la maison est de 30 secondes. Là où c’est pour une minute à Canal+. L’objectif est d’aller jusqu’à 10 secondes, d’après le non moins président de Wallydaan. Et d’ajouter qu’il n’y a eu que deux incidents de paiement en 45 matchs.
« Le projet de monétisation participe à enrichir les clubs »
Pour Abdoulaye Guèye, vice-président chargé du capital humain et développement à l’international, l’avenir étant à la digitalisation, la Ligue n’a pas voulu être en reste. Une manière de remercier D Sport et Buzz Pro pour l’accompagnement.
« 45 matchs ont été diffusés. Après analyse et après avoir recueilli les suggestions, la LSFP a décidé de passer à deux pass. A partir de la 12e journée, il y aura un pass journée à 1000 francs et un pass saison à 10 000 francs Cfa. Donc au lieu de 4 matchs, tous les 8 matchs seront diffusés. Ce qui fait qu’un match revient à 130 francs. C’est à l’avantage des spectateurs. Le projet de monétisation participe au développement du foot et aussi à enrichir les clubs. Il fallait donc trouver des instruments pour créer cette richesse là. Cela va permettre à terme aux clubs de gagner de l’argent », s’est-il réjouit.