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Les raisons de la féminisation de la presse sportive (Ndeye Dom Thiouf, journaliste Rsi)

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Du lancement de la chaîne thématique Sport Fm en 2002, devenue Rfm, à son poste de chef de desk Sport à la radio Sénégal (RSI), beaucoup d’eau a coulé sous les ponts pour Ndeye Dom Thiouf. Aujourd’hui, à l’occasion d’un panel organisé par AIPS Afrique, en marge du septième congrès à Dakar, la pionnière a dégagé des ondes positives autour des défis auxquels sont confrontés les femmes reporters en Afrique.

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Pour Ndeye, la généreuse, il faudra s’organiser davantage en vue de mieux prendre en charge leurs intérêts. Comme ce qui est proposé par le candidat à la présidence de AIPS Afrique, Abdoulaye Thiam, à savoir la mise en place d’une Commission féminine africaine. Et de proposer en sus un mentorat, des sessions de formation, des liens avec les organismes défenseurs des droits des femmes en Afrique et dans le monde, non sans accompagner les femmes pour plus de présence dans la couverture des compétitions majeures.

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Même si elle constate une certaine évolution depuis 30 ans, il reste qu’elles ne representent pas encore la moitié des effectifs des rédactions. À l’image du public, encore majoritairement masculin et des compétitions les plus médiatisées. “Il faut donc poursuivre les efforts afin d’agir sur les blocages”, a-t-elle préconisé.

L’ancienne présidente de l’UFRESA (Union des femmes reporters sportives d’Afrique), malgré l’abandon, la stigmatisation…, sent une évolution de la place des femmes dans le marché du travail. L’augmentation de l’offre (plus de quoitidiens, radio et télés), y est pour beaucoup. De plus, dit-elle, le sport est devenu un spectacle, la télé, un support majeur pour le véhiculer. Il y a ainsi une logique commerciale qui fait qu’on privilégie les belles filles, sans faire dans le sexisme. Ainsi, les jeunes ont plus de modèles et intègrent le milieu avec passion.

L’autre avantage, pour celle qui a commenté, sur la Rts et à la radio nationale, la finale du Mondial 2022 de football, est que dans le rapport avec les sportifs, l’approche des femmes reporters est différente. “On peut aborder sa vie familiale, son humanité sans que cela ne dérange. Avec l’expérience, aussi, on est jugé plus crédible. On est vu comme des journalistes tout court”, a-t-elle remarqué.

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