A la suite d’un ordre de conduite émis par le parquet, Cheikhna Keïta a été arrêté hier par la Division des investigations criminelles (DIC) puis livré au représentant du ministère public.
D’après Libération, les choses sont allées très vite pour le président du mouvement Force dolel Askanwi. Après un ordre de conduite émis par le parquet, Cheikhna Keïta a été arrêté par la DIC peu avant 17 heures avant d’être conduit directement dans la cave du Palais de Justice. Les 28 et 29 août dernier, l’ancien patron de l’Ocrtis, très critique contre le régime, avait été interrogé à deux reprises à la DIC après avoir fait état, pendant une émission télévisée, d’une supposée bagarre au Palais entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Face aux enquêteurs, Cheikhna Keïta soutenait avoir «commenté» des publications qui seraient diffusées sur les réseaux sociaux. Le parquet avait demandé à ce que le dossier lui soit transmis sous forme de renseignement pour l’étudier.
In fine, Cheikhna Keïta, qui est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles a fait l’objet d’un retour de parquet. C’est ce lundi qu’il sera édifié sur son sort même si Libération a appris que le parquet va ouvrir une information et requérir le mandat de dépôt.