Me Juan Branco, déguisé en pêcheur, a été arrêté à bord d’une pirogue par les garde-côtes mauritaniens. L’avocat tentait de quitter le Sénégal après s’y être introduit illégalement, le 30 juillet. Remis aux autorités sénégalaises, il a été entendu par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC), avant d’être placés sous mandat de dépôt pour complot et diffusion de fausses nouvelles.

En effet, d’après L’Obs, informées de la présence Me Branco sur le territoire national et mieux, au quartier résidentiel du Point E pour prendre part à la conférence de presse du collectif des conseils de l’opposant Ousmane Sonko, les autorités en charge de la sécurité des frontières étaient bouche bée. Une faille sur le contrôle frontalier. Après recoupement, il a été constaté qu’il est venu à Dakar en passant par la Gambie à bord d’un vol de la Royal air Maroc. Et il a fait le trajet Banjul-Dakar par la route.

L’enquête révèle qu’il a été soutenu dans son projet de voyage à Dakar par le maire de Sangalkam, Alpha Bocar Khouma dit Pape Sow. Lequel a organisé son hébergement dans un hôtel au Lac Rose. D’ailleurs, c’est dans la nuit du 3 août qu’il a été arrêté par un détachement du GIGN et de la BIP pour les besoins de son interrogatoire à la DIC. Les mêmes faits sont reprochés au maire des Parcelles Assainies, Djamil Sané. Bentaleb Sow, membre du mouvement Frapp, est aussi soupçonné d’avoir aidé l’avocat français.