En matière de droit politique, l’article 21 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Convention des Nations Unies pour les droits des personnes handicapées (CDPH) dans l’article 29 engagent les États membres à faire en sorte que les personnes handicapées puissent pleinement participer à la vie politique et publique sur la base de l’égalité avec les autres. Que ce soit directement ou par l’intermédiaire de représentants librement choisis, notamment qu’elles aient le droit et la possibilité de voter et d’être élues.
Pour Moussa Thiaré, sécretaire géneral de la Fédération sénégalaise de l’association des personnes handicapées (FSAPH), beaucoup d’actions ont été initiées avec les partenaires de la société civile, des collectivités territoriales des zones d’intervention et des institutions en vue de leur participation active à la vie politique et citoyenne.
Le Sénégal met ainsi en œuvre un plan innovant de participation citoyenne des personnes handicapées en partenariat avec la FSAPH, reconnue comme observateur à chaque élection afin de vérifier l’accessibilité du vote aux personnes handicapées. Il en a découlé des recommandations allant dans le sens d’améliorer le vote de cette couche vulnérable. L’accessibilité des lieux de vote dans l’impossibilité d’introduire son bulletin dans l’enveloppe ou de glisser celle-ci dans l’urne est, sur sa demande, autorisée à se faire assister par un électeur de son choix. C’est ce qui justifie la tenue d’un atelier de renforcement de capacités en cette période de phase électorale avec six personnes qui siègent au niveau des bureaux de vote.
Ndiaye Kébé BIAYE
Correspondant à Kaolack