La Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière, décrétée par les Nations Unies, a été célébrée le 21 novembre 2022. L’occasion de parler de ce fléau mondial et des moyens pour l’endiguer.
À Kaolack, l’Association des cavaliers de sécurité routière a porté le plaidoyer à l’endroit des autorités étatiques et locales. “Des accidents provoqués, en grande majorité, par l’alcool, la drogue et la somnolence. L’alcool reste encore responsable de plus de 50% des accidents mortels. Nous avons plaidé à ce que l’État du Sénégal prenne en compte la question de la sécurité routière. Nous, en tant que cavaliers de la sécurité routière du Sénégal qui a pour objectif de sensibiliser, communiquer pour un changement de comportement sur la route, nous appelons la responsabilité de tout un chacun face à ce phénomène qui est souvent dû au non respect du code de la route”, a signalé le coordonnateur de l’Association, Cheikh Tidiane Sarr.
Et d’ajouter : “Si toute ces actions sont respectées, nous pensons que le pays va connaître une réduction par rapport à la hausse du nombre de cas d’accidents. En définitive, nous invitons l’État à construire de bonnes routes, créer les voies de contournement pour les collectivités territoriales et s’investir dans la sécurité routière. Nous ne pouvons pas comprendre une mairie qui met en place une commission de transport dans sa composante et en retour elle nous dit que ce secteur n’est pas une compétence transférée. C’est vraiment contradictoire. La sécurité routière peut être source de revenus économiques et de création d’emplois au niveau de la commune. Avec la mise en place des fourrières municipales pour les motos taxi et autres véhicules car ces engins n’ont pas de place au niveau des commissaires de Police, la création d’aires de repos.”
Ndiaye Kébé BIAYE
Correspondant à Kaolack