La coalition Takku Wallu Sénégal de Kaolack a fait face à la presse ce lundi, au lendemain du début de la campagne électorale en direction des Législatives du 17 novembre 2024. « En ce moment vital pour notre démocratie, nous sommes reconnaissants d’être ici pour œuvrer ensemble pour l’avenir de notre cher département et de notre nation. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous les membres de la coalition Takku Wallu Sénégal, en particulier aux leaders qui ont fait le choix courageux et éclairé de s’unir pour trouver des solutions aux problématiques auxquelles notre cher pays est confronté. Cette décision d’union est un acte fort, révélant une vision partagée pour un avenir meilleur, et elle incarne l’esprit de solidarité et de responsabilité qui nous anime tous. J’encourage chaque responsable politique et militant à poursuivre cet élan unitaire avec détermination, car ensemble, nous serons plus forts », a expliqué Ahmeth Youssouf Benjelloune, tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal.
Il a appelé les jeunes de Kaolack à voter pour la liste Takku Wallu Sénégal « Notre engagement est clair : faire face sans relâche pour apporter des solutions urgentes aux maux de la région de Kaolack. C’est avec courage et détermination que nous œuvrerons pour le développement et la prospérité de notre chère Kaolack », a-t-il dit.
Prenant la parole, Aissatou Ndiaye a souligné : « Macky Sall a réalisé d’énormes progrès qu’aucun président avant lui, de Senghor à Wade en passant par Diouf, n’a pu accomplir. Les infrastructures qu’il a construites en témoignent. Les ponts, le Bus Rapid Transit, le Train Express Régional sont autant de réalisations qui montrent que son bilan est plus que satisfaisant », a déclaré la mairesse de Ndiaffate, également candidate aux élections législatives anticipées. Devant les militants, elle a indiqué que « la population souffre de la faim, de la soif, et du faible pouvoir d’achat. C’est une situation très difficile pour le Sénégal ». Elle a aussi évoqué le non-respect de la Constitution par le président du parti Pastef, Ousmane Sonko. Selon elle, les jeunes, qui attendaient beaucoup des projets annoncés en leur faveur, n’ont plus d’espoir envers le pouvoir en place, en raison notamment de la hausse du taux de l’immigration clandestine.
Ndiaye Kébé BIAYE
(Correspondant à Kaolack)