You are currently viewing Kaolack commune : l’IEF tire un bilan positif du projet PIPADHS

Kaolack commune : l’IEF tire un bilan positif du projet PIPADHS

  • Auteur/autrice de la publication :

L’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de la commune de Kaolack a organisé un Comité départemental de développement (CDD) autour du projet PIPADHS (Investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal). Ce programme vise à intégrer le maximum d’enfants, de 3 à 5 ans.

« Des études ont montré que tout se passe entre l’âge de 0 mois à 3 ans. L’ambition principale, c’est de permettre à tous les enfants d’avoir l’opportunité d’intégrer une classe préscolaire. Ce sont des classes communautaires, c’est à dire les classes qui comptent beaucoup sur la participation de la communauté. L’État a donné la sienne en mettant à disposition les formations, les volontaires, du matériel et même la construction de salles de classe», a détaillé Assane Badji, secrétaire général de l’IEF de Kaolack commune.

« Pour atteindre les objectifs assignés, nous comptons sur l’intervention de la communauté, surtout la mairie. C’est pourquoi, au niveau de ce CDD, nous avons convié tous les chefs d’établissement, les unions des comités de gestion des écoles, l’association des parents d’élèves, la Caritas, Plan international, entre autres organisations de développement pour assister au plaidoyer afin de porter l’information auprès de la communauté. Au départ, nous avons ouvert 15 classes. Par conséquent, 15 volontaires communautaires ont été formés, outillés et capacités à la prise en charge des enfants. Du point de vue de la formation, nous n’avons pas eu de problème. Les enseignants ont été bel et bien formés avant qu’on leur confie les classes. Ensuite, nous avons recruté 10 volontaires, c’est à dire 10 autres classes vont être ouvertes. Aujourd’hui, nous envisageons d’en ouvrir 15. Côté infrastructurel, il y a eu des constructions à Touba Ndorong (2 classes de préscolaire), entre autres zones de la commune de Kaolack. En revanche, le point faible du projet, c’est la non-participation des communautés, surtout la mairie de Kaolack », a dénoncé Assane Badji en marge de ce CDD tenu ce jeudi.

Ndiaye Kébé NDIAYE

Correspondant à Kaolack

 

 

Laisser un commentaire