Le mouvement Alternative citoyenne And Défar Sunu Réew (ACAD) dirigé par le ministre conseiller spécial du président de la République, Arona Ndoffène Diouf, a rendu visite aux chefs religieux et militants. L’objectif est de partager avec eux son projet politique en perspective des élections présidentielles de février 2024. Notamment sa candidature.
Il leur a fait part de ses ambitions pour le pays, particulièrement pour Kaolack où l’activité principale est l’agriculture. « Cette région était le bassin arachidier avant les indépendances jusqu’au magistère de Senghor. Cela a fait du Sénégal, le 5e producteur d’arachides dans le monde. Où en est-on aujourd’hui ? Des régimes successifs ont carrément saboté la tendance agricole qui consistait à injecter assez de revenus pour booster la croissance économique du Sénégal. Ces régimes n’avaient aucun projet pour les générations à venir en 2030, où nous aurons 21 millions de Sénégalais », a disserté le professeur.
« Notre besoin en riz, mil, bref en céréales, va être estimé à 15 millions de tonnes en 2030. Maintenant, gouverner, c’est prévoir. Est-ce que nos dirigeants actuels ont une conscience de ce qui arriverait à ces générations qui seront là, des Sénégalais comme nous qui vont trouver qu’ils n’avaient pas de prévisions pour développer l’agriculture et nourrir les populations à venir ? Nous avons assez de terres. Rien que le fleuve Sénégal présente une potentialité de 1,5 million de hectares irrigables. Ça veut dire que si on avait pris une volonté d’irriguer ne serait-ce que 800 000 hectares, le Sénégal deviendrait le grenier des 5 pays qui l’entourent. Aujourd’hui, les dettes du président Macky Sall ont mis le pays dans le chaos », a ajouté le leader d’ACAD.
Ndiaye Kébé BIAYE
Correspondant à Kaolack