Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ces trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont transformés en Confédération le 6 juillet 2024. Pour autant, le dialogue n’est pas totalement rompu, d’après Mamadou Moustapha Seck, représentant du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur à Dakar, ce lundi 24 février, lors de la Conférence préparatoire au Colloque de la Cedeau : « 50 ans après : sauver ou périr » – une rencontre de deux jours organisée par Afrikajom Center, un centre régional de formation, de recherche, un Think Tank un laboratoire d’idées d’ue dirige le doyen Alioune Tine.

M. Seck a appris que le mandat de médiation du président Bassirou Diomaye Faye a été prolongé pour faire revenir les pays de l’AES dans le giron de la CÉDÉAO. Il s’agit, d’après lui, « non pas de les faire revenit coûte-que-coûte à la maison mais de travailler à une AES qui existe au sein même de la CÉDÉAO ». Il a bon espoir qu’avec le professeur Abdoulaye Bathily, envoyé spécial pour les affaires internationales du président de la République du Sénégal, la mission sera accomplie. Pour le cinquantenaire, il invite à initier une CÉDÉAO d’intégration économique et sociale d’abord, non sans annoncer la signature d’un MOU (memorandum d’entente) avec Afrikajom Center, inititratice de cex travaux qui réunssenit des membres de la société civile, diplomates et experts pour trouver une solution de survie de l’Instance sous-régionale. D’ailleurs, son directeur Alioune Tine a confirmé ce dialogue franc avec l’AES qui a sorti hier un communiqué officiel à ce sujet. Ce qui fait dire au professeurs Penda Mbow son optimisme malgré les difficultés.