Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public a déclaré ce samedi à Goudomp à l’occasion de la cérémonie officielle de fin de session de formation sur les métiers du cinéma et de l’audiovisuel, qu’il est rare de voir un jeune de la trempe de Ibrahima Biaye venir investir en terrain presque vierge. « Dans les grandes villes, on aurait compris mais ici, à Goudomp, il faut être entrepreneur et très courageux pour lancer un tel projet et le réussir », s’est réjouit Olivier Boucal qui a tenu à le féliciter pour avoir révolutionné le secteur à Goudomp.
Toutes les autorités présentes à la cinquième cérémonie de remise d’attestations, en l’occurrence le maire de Kaour, le préfet du département, ont magnifié ce projet et ont tenu à l’accompagner pour le bien des jeunes. Si le maire lui a déjà octroyé une parcelle pour abriter son service, Aliou Keba Badiane, secrétaire permanent du Fonds de promotion des industries cinématographiques et de l’audiovisuel, s’est engagé, sans préciser le montant, à mettre la main à la poche pour la construction de la Maison Ibara Tv.
En marge de la pose de la première pierre, le ministre Olivier Boucal s’est prononcé sur le débat axé sur le référentiel des politiques publiques d’ici à 2050 lancé le 14 octobre à Diamniadio. Pour lui, c’est une réponse à une économie fragilisée et à un tissu social déstructuré. Et que c’est un débat politique de borne fontaine que de dire que c’est un plagiat du plan Sénégal émergent. Bien au contraire, dit-il, le référentiel 2050, dans son essence, prend en charge toutes les préoccupations des Sénégalais toutes couches sociales confondues.
Ndiaye Kébé BIAYE
(Correspondant à Kaolack)