You are currently viewing Fermeture d’entreprises : les premières victimes de la pression fiscale

Fermeture d’entreprises : les premières victimes de la pression fiscale

  • Auteur/autrice de la publication :

Comme une trainée de poudre, l’information de la fermeture de l’entreprise de paris sportifs Premier Bet Sénégal a fait le tour de la toile. Selon L’Obs, cela est dû à son incapacité à payer la note après un redressement fiscal. Ce qui vient confirmer les propos d’Adama Lam, président de la Confédération nationale des entreprises du Sénégal (CNES), qui disait que les sociétés traversaient des moments difficiles depuis plusieurs années.

L’avènement du nouveau régime, qui a mis l’accent sur la fiscalité, n’a pas arrangé les choses. « Si Premier Bet Sénégal cumule autant d’arriérés et n’arrive pas à payer, c’est que soit les autorités fiscales n’ont pas fait leur travail, soit l’entreprise est en faute. En tout état de cause, les travailleurs ne doivent pas être les agneaux du sacrifice », a réagi dans L’Obs, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA).

S’il refuse de lier cette pression fiscale à la décision d’une entreprise de fermer ou non, il invite à ce que l’administration fiscale ne soit pas une administration de répression, mais de dialogue, qui aide les sociétés à respecter leurs obligations. Il déplore également une pression fiscale inégalement répartie entre les secteurs, considérant que l’élargissement doit se faire au niveau du secteur primaire et surtout du secteur tertiaire qui représente 45% du PIB.

Laisser un commentaire