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« Dette de 3,5 milliards » : Les lieutenants de Samuel Sarr recadrent Fadilou Keita

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Suite à ses accusations contre Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse à propos d’une dette supposée de 3,5 milliards à l’endroit de l’État du Sénégal, le coordonnateur régional du parti Libéralisme social sénégalais, Samba Sadji, est monté au créneau pour recadrer Fadilou Keita, en poste à la direction générale de la CDC (Caisse des dépôts et consignation).

« Fadilou Keita a révélé qu’un rapport de 2013 ou 2014 mentionnait explicitement que Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse devaient rembourser à l’État une somme de 3,5 milliards de francs Cfa. Selon lui, ils auraient détourné des véhicules initialement destinés à l’État du Sénégal en prétendant les avoir achetés avant de les revendre à l’État sénégalais. Il a insisté sur le fait que ces révélations sont basées sur des documents officiels, y compris des rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Il ne fait que raconter des contre-vérités. Les affabulations en politique sont malheureusement assez courantes au Sénégal. L’objectif de Fadilou Keita est de discréditer des personnes honnêtes pour masquer les défauts de sa propre famille. Cela est fait intentionnellement pour manipuler l’opinion publique ou pour cacher des informations familiales sensibles. Son jeu a été démasqué par sa formation politique à Kaolack, qui l’avait déclaré persona non grata lors des élections locales de 2022 », a-t-il relevé.

D’après Samba Sadji, les « allégations fallacieuses » du DG de la CDC seront considérées comme des « salades de mauvais goût de la part d’un aigri ».

« La lâcheté en politique est un trait de caractère qui peut être perçu comme un manque de courage ou de détermination de la part des dirigeants politiques à prendre des décisions difficiles ou impopulaires. Cela peut entraîner un manque de leadership et de vision à long terme, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la société dans son ensemble. Les Sénégalais ont compris les pratiques malsaines de cet énergumène. La politique politicienne fait référence aux pratiques politiques qui se concentrent davantage sur des considérations partisanes ou personnelles plutôt que sur l’intérêt général. Ces tactiques manipulatrices au détriment des principes éthiques ou des besoins de la société ne passeront pas », averti le poulain de l’ancien ministre de l’énergie sous Wade.

« Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse ont toujours servi loyalement leur pays sans chantages ni bassesses. Il faut suivre mon regard », a conclu le coordonnateur du parti LSS.

Ndiaye Kébé BIAYE

(Correspondant à Kaolack)

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