Aux conditions de négociation et d’attribution du marché, celles de son approbation jusqu’à la pertinence de ses clauses financières en passant, par entre autres détails, à l’implication ou non de trafiquants internationaux d’armes, Abass Fall est décidé à faire jaillir la lumière sur la polémique autour du contrat d’armes à 45,3 milliards.
Le député et membre du Pastef a saisi hier le président de l’Assemblée nationale pour l’ouverture d’une enquête parlementaire. Au banc des accusés, dans la foulée de l’éclatement de cette affaire, Abdou Karim Sall, ministre de l’Environnement d’alors et Abdoulaye Daouda Diallo, ancien ministre des Finances qui avaient, le 11 janvier 2022 signé et approuvé les termes de la transaction. Mais à l’origine des suspicions, le pactole filé, au nom du «secret-défense», entre les mains d’un certain Aboubacar Hima, réputé sulfureux homme d’affaires nigérien.
«Ce contrat signé avec un homme d’affaires nigérien douteux du nom de Aboubacar Hima dit Petit Boubé constitue une nébuleuse qu’il faudra clarifier pour que les Sénégalais soient édifiés sur cette affaire qui défraie la chronique depuis quelques jours», signale Abass Fall, dans sa lettre destinée à Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale.
Bés bi