Extrader son propre citoyen, c’est le dilemme dans lequel se trouvent les autorités judiciaires sénégalaises. Il y a quelques temps, informe Les Échos, la justice jordanienne a jugé et condamné par défaut, à deux ans ferme, Alassane Diop, un Sénégalais, pour des faits d’association de malfaiteurs et escroquerie.
Cette décision a été assortie d’un mandat d’arrêt international. En exécution de cette décision, le procureur de la République, activé par le procureur général, a mis en branle ses hommes qui ont réussi à interpeller le mise en cause. Après deux retours de parquet, les autorités judiciaires n’ont pas encore décidé de son sort. En tout cas, pour ce qui le concerne, Alassane Diop nie les faits.