You are currently viewing Centrafrique : la MINUSCA encourage les habitants à combattre la pollution plastique

Centrafrique : la MINUSCA encourage les habitants à combattre la pollution plastique

  • Auteur/autrice de la publication :

La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) encourage les habitants de la Centrafrique à combattre la pollution plastique, l’annonce a été faite, au lendemain de la célébration de la Journee mondiale de l’Environnement, par l’un des porte-paroles de la Mission, Guy Karema, mercredi, lors d’un point de presse, à Bangui.

« L’unité Environnement de la Mission a pris l’initiative de sensibiliser aux effets néfastes de la pollution plastique et d’encourager le personnel des Nations unies, la population locale, les ONG et d’autres partenaires en République centrafricaine à minimiser leur utilisation de plastique », a indiqué Guy Karema, soulignant que « dans ce cadre, différentes activités ont été organisées à Bangui et en provinces pour marquer cet événement ».

Le porte-parole Guy Karema a expliqué qu’« en prélude à la Journée mondiale de l’Environnement, l’unité Environnement de la Mission a organisé des travaux de nettoyage du terrain UCATEX, dans le 8eme arrondissement ; et l’enceinte du Lycée Barthélemy Boganda, dans le 4èmearrondissement de la ville de Bangui. L’objectif est de rendre ces sites propres pour le bien-être des populations environnantes », a-t’il souligné.

Paraphrasant le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, dans son message à cette occasion, Guy Karema a noté que « chaque année, l’humanité produit plus de 400 millions de tonnes de plastique, dont un tiers n’est utilisé qu’une seule fois. Chaque jour, l’équivalent de plus de 2 000 camions à ordures remplis de plastique est déversé dans nos océans, dans nos rivières et dans nos lacs », a-t-il dit, soulignant que les conséquences sont catastrophiques d’autant plus que « les microplastiques se retrouvent dans la nourriture que nous mangeons, dans l’eau que nous buvons et dans l’air que nous respirons ».

Prenant la parole, la porte-parole par intérim de la Force, la lieutenant-colonel Yahaya Aïssa, a indiqué que dans la région Est de la RCA, la Force de la MINUSCA accompagne la situation sécuritaire à Am-Dafock. « En raison du nombre croissant de réfugiés en provenance du Soudan, les casques bleus du contingent zambien y ont établi une base temporaire et effectuent régulièrement des patrouilles de jour comme de nuit dans la localité et ses alentours », a-t-elle affirmé, précisant que « face au nombre croissant des réfugiés dans la région d’Am-Dafock, la MINUSCA a commencé à déplacer les civils par petits groupes et par famille vers Birao avant la saison pluvieuse. Jusqu’au 04 juin nous avons pu déplacer 112 familles soit 302 personnes, et nous avons mobilisé 19 camions ».

La lieutenant-colonel Yahaya Aïssa a par ailleurs informé que « la Force de la MINUSCA a renforcé sa présence par une posture forte et prolongée dans le nord-est pour assurer la stabilité et respecter le mandat de protection de la population », notant pour cela « la posture robuste des casques bleus zambiens à Tiringoulou, la Force de réaction rapide tunisienne et la compagnie cambodgienne de génie qui a procédé à la neutralisation d’engins explosifs à Tiringoulou et ses environs ».

Enfin, la porte-parole par intérim de la Force a fait mention de la patrouille de longue portée Kaga-Bandoro – SIKIKEDE – Gordil effectuée par la Force de réaction rapide bangladaise et la compagnie pakistanaise de Génie. « Elle a été accueillie dans la joie par les populations locales qui ont exprimé leur reconnaissance à l’endroit des casques bleus pour leur présence dans cette localité », a-t-elle conclu. À son tour, le porte-parole de la composante Police, l’adjudant-chef Casimir Nagalo, a indiqué que la UNPOL a appuyé, le 03 juin, le transfèrement à Bangui, par vols UN, des présumés auteurs de crimes en provenance de Bambari et Bria, qui ont été immédiatement conduits à la Section de Recherche et Investigation (SRI).

Laisser un commentaire