Le Comité interministériel de lutte contre l’émigration clandestine (CILEC) a présenté ce jeudi, sous la présidence du Premier ministre, Amadou Ba, la Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI). Il s’agit d’un plan qui comprend 5 axes d’intervention dont la prévention où il est question de s’attaquer aux causes économiques et non économiques. Notamment la déconcentration des politiques au niveau territorial comme le financement des jeunes, la formation professionnelle ou le programme ‘Xeyyu Ndaw Yi’.

D’après le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, la répression fait partie desdits axes. Cela ne vise pas les candidats à l’émigration, mais les convoyeurs et intermédiaires, a-t-il dit. L’autre point concerne l’accompagnement du migrant. Une manière pour lui de montrer qu’il n’y a pas d’absence de politique migratoire. Un document a déjà été élaboré en 2018 dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE). Celui-ci vient donc compléter le plan qui sert de cadre référentiel, précise le ministre. Qui est convaincu que la volonté de migration n’est pas seulement d’ordre économique. D’où la volonté d’organiser des migrations circulaires à l’image de la convention signée avec l’Espagne qui en est à sa quatrième vague. Au final, ce qui est attendu est une baisse considérable du flux migratoire.