Libération s’est procuré le rapport d’audit des coûts pétroliers du champ de Gta déclarés par les opérateurs sur la période 2012-2021.
Le champ pétrolier de Greater Tortue/Ahmeyim (Gta) a été découvert avec le puits Tortue 1 foré par Kosmos energy et annoncé le 27 avril 2015. Avec ce puits, et les puits de Guembeul-1A et Ahmeyim-2 qui ont suivi, le champ a été confirmé comme un champ de gazier d’envergure mondiale ayant le potentiel de fournir du Gaz naturel liquéfié (Gnl) compétitif à l’échelle mondiale. Le champ se trouve dans des eaux très profondes et chevauche la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal. Initialement opéré par Timis corporation, les participations relatives au Contrat de recherche et de partage de production d’hydrocarbures (Crpp) ont enregistré des cessions respectives à Kosmos et Bp. La répartition, au moment de l’audit, était la suivant : Bp 60%, Kosmos 30% et Petrosen 10%.
Les travaux de construction des installations ont démarré au mois de mars 2019. Elles consistent en des infrastructures sous-marines et des canalisations : douze de puits de développement gazoduc, manifod ; un système de production sous-marin de gaz diamètre (Sps) ; un Fpso pour le traitement du gaz naturel ; un raccordement du système sous-marin de 80 km du Fpso au réseau de pipelines d’exportation de 35 km entre le Fpso et le terminal gazier ; une unité flottante (ou Flng en anglais) de Gaz naturel liquéfié (Gnl) d’une capacité d’environ 2,5 millions de Gnl par an et un stockage intégré de Gnl de 125.000 m3 et enfin un hub terminal incluant une brise-lame de 120 m de longueur.
