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Aliou Cissé : « Rectifier le tir face au Burundi »

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Touché mais pas coulé, c’est l’impression que donne Aliou Cissé ce dimanche en conférence de presse de veille de match contre le Burundi. Demain, à 13h GMT, le sélectionneur national ne doute pas que ses joueurs donneront tout sur le terrain, histoire de faire oublier le nul à domicile du samedi contre le Burkina (1-1) en marge de la première journée des éliminatoires de la CAN 2025 de football.

« Nous allons vers un match compliqué contre le Burundi. Mais c’est là qu’on doit montrer les grands joueurs que nous sommes, les grands techniciens que nous sommes.»

Le technicien champion d’Afrique 2022 n’a pas trop voulu s’épancher sur le système en 3-5-2 qui alimente la polémique ces derniers temps. « Ça sera très difficile de parler de système en conférence de presse. Le mieux, c’est d’attendre la fin du match pour parler technique, tactique. Est-ce que les profils sont là pour jouer dans ce système ? Je dis oui ! Quand on fait jouer Ismaïla Sarr comme piston gauche, c’est parce que nous pensons qu’il a le profil. C’est un athlète de haut niveau, il est technique, il est capable de répéter les efforts et ça c’est un profil de piston. À droite, Habib Diarra l’a déjà joué en club (Strasbourg), à gauche et à droite. C’est un athlète avec un gros potentiel, un gros coffre. Techniquement, il est bon et est capable d’être un bon contre-attaquant. Dans ce système-là, je ne prends pas Kalidou Koulibaly pour le faire jouer comme attaquant ou Sadio Mané comme défenseur central. Dans notre 4-3-3, Sadio est dans la deuxième zone et 99,9 % de ses buts, il les a marqués dans la deuxième zone ou dans le couloir central. C’est pour dire que Sadio Mané joue à ce poste. Je ne l’ai pas fait jouer comme 6. Pape Matar Sarr joue ce qu’il joue en club, Idrissa Gana Guèye comme sentinelle, Pape Guèye un peu plus haut comme à Villarreal. Depuis 10 ans, on a toujours changé de système. J’ai commencé en 4-2-3-1, on a aussi joué en 4-3-3 et en 4-4-2. D’ailleurs, pour le 4-4-2, c’est la blessure de Krépin Diatta juste avant la CAN qui nous a fait changer de système. C’est pour cela que le début de la CAN 2022 était très compliqué. Mais j’ai des joueurs capables de jouer dans n’importe quel système parce que ce sont de grands joueurs », a-t-il tout de même clarifié. Et d’ajouter : « Chaque match que je prépare, c’est avec toute la détermination, l’abnégation et tous les efforts que nécessitent ce match-là. Ça n’a pas changé depuis 10 ans. On les prépare de la même façon. C’est vrai qu’il y a une contreperformance mais on a l’opportunité de rectifier le tir face au Burundi qui est une très bonne équipe et qui va nous donner du répondant. Je connais ce peuple-là, ce sont de vaillants soldats.»

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