La défaite contre le Sénégal (81-58) est une pilule difficile à avaler pour Cheikh Sarr. Sur le parquet de Dakar Arena, ce vendredi, en marge de la première journée de la poule C des éliminatoires de l’Afrobasket masculin, le coach du Rwanda a vu ses plans fausser par la blessure de son meneur Williams. L’autre regret est le faible taux de réussite à trois points : 7/39.

« Le Sénégal est une grosse équipe, avec des joueurs qui jouent en Euroleague. Alors que la moitié de nos éléments ne sont pas là. On savait qu’il y a de bons arrières comme Brancou Badio, un des meilleurs en Afrique, ou encore l’expérimenté Youssou Ndoye. Au début, on n’était bon dans les tirs. Mais ils ont isolé notre meneur comme on l’avait fait avec Brancou. Si nos tirs ouverts étaient rentrés, ce serait un autre match. C’est 7 sur 39 tirs à trois poins. Le Sénégal doit corriger cela », s’est-il justifié tout en promettant de rectifier le tir demain face au Cameroun, équipe qui l’avait éliminé en éliminatoires du Mondial grâce à un meilleur goal-average.

Cheikh Sarr est également revenu sur la finale perdue contre le Nigeria à l’Afrobasket 2019 alors qu’il était sélectionneur des Lionnes : « La finale contre le Nigéria ? Je ne pense pas qu’on a mal joué. On a perdu dans la dernière seconde, on a raté des lancers-francs, Yacine Diop a perdu la dernière balle…. Ce sont les Nigérianes qui étaient championnes en titre, c’est pas comme si on défendait un titre. Le fait de revenir ici, c’est une bonne chose. Je suis un professionnel. On prends les mauvais trucs et on les jette à la poubelle .»