Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP) depuis sa création, la retraite de Moustapha Niasse prend forme.
La question a été évoquée lors du premier bureau politique post-locales. Mais pas sous l’angle du successeur, comme on l’entend ces derniers jours. Et ça a l’air de calmer les ardeurs des ambitieux.
« Que ceci soit bien compris : le président Moustapha Niasse ne quittera pas la politique, il ne quittera pas l’AFP, il va rester avec nous », a dit le directeur de l’École du parti, Maouloud Diakhaté, sur iRadio.
Même s’il a réitéré cette volonté de mettre en avant les jeunes, comme l’avait souhaité Niasse lui-même, il déclare : « Les jeunes ont maintenant droit de cité. Ils ont eu une très longue période de maturation, ils ont été longuement formés par l’École du parti, par leurs pratiques politiques dans leurs localités qui leur permettent de prendre en mains les destinées du parti. »
Sauf rebondissement, Moustapha Niasse ne sera plus patron des Progressistes dans le courant de ce premier semestre. Quand exactement ? On ne le sait pas. Mais son départ sonnera aussi la fin de son règne à la présidence de l’Assemblée nationale. Un autre enjeu pour l’Alliance pour la République (APR). Et peut-être une carte à jouer pour Macky Sall dans la quête d’alliances. Surtout au sortir des élections territoriales du 23 janvier à l’issue desquelles ses alliés n’ont pas été bien servis. En attendant, l’AFP a même perdu le symbole de son poids électoral : Keur Madiabel où son candidat a été battu par Abdoulaye Diatta de Bunt bi.