Khalifa Sall est la deuxième personnalité à défiler pour dire son point de vue en marge du Dialogue national qui se tient au Palais de la République. Le leader de Taxawu Sénégal a exprimé sa peine sur le fait qu’une frange de l’opposition dite radical soit aux abonnés absents.
« Cela doit interpeller tout le monde. Pourquoi cette défiance ? Pourquoi le doute ? Je suis de Yewwi Askan Wi et j’assume d’être venu seul. Mais il faut réfléchir sur ça. Beaucoup disent qu’aucun sujet n’est nouveau dans ce dialogue. 3 à 5 problèmes n’ont pas trouvé de solution. Mais je suis convaincu qu’il n’y a pas à se lasser dans le dialogue. Maintenant, la question du 3e mandat n’est pas un fait nouveau. Il faut en discuter. Il faut aussi que le tout monde participe aux élections, c’est ce qui est normal. Pareil pour le parrainage qui est à revoir, les modifications des articles 57, 29, 30 et autres. Et les 400 à 500 personnes détenues (politiques et journalistes). On est venu pour faire la paix, travailler et rassurer les populations. Car le pays n’appartient à personne. On va avancer si on accepte de se dire des vérités », a asséné l’ancien maire de Dakar.
A son tour, Macky Sall l’a remercié pour sa position responsable et rassuré qu’on peut parler du troisième mandat sans souci. « Il n’y a pas de sujet tabou ici», a-t-il précisé.
