À Kaolack, des populations déplorent la recrudescence de vol de bétail dans le département. Elles sollicitent une aide auprès des autorités étatiques pour combattre ce fléau. Le chef de village de Keur Soutoura (Ndiaffate), Seydou Diallo, reconnaît que « la non-dénonciation des voleurs est le plus grand défi auquel sont confrontées les forces de l’ordre ». « Une dizaine de bétail a été emportée par les voleurs. C’est de la viande qu’on voit circuler, ce qui est très complexe à contrôler », a-t-il regretté.

Le phénomène constitue l’une des principales entraves au développement de l’élevage dans la zone. Car les pertes annuelles sont estimées à des millions de francs. Ce qui a un impact négatif sur la productivité, la résilience face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que sur l’accès sur des revenus monétaires durables et  pour la culture l’utilisation de la fumure organique, a conclu le chef de village.

Ndiaye Kébé BIAYE

(Correspondant à Kaolack)